Comment devenir infirmière militaire ? Conditions, missions, formation et salaire

Comment devenir infirmière militaire ? 

C’est une question que beaucoup d’IDE se posent. Le rôle d’infirmière militaire fait partie des parcours les plus spécifiques du Service de Santé des Armées, un environnement où les soins, la discipline militaire et la cohésion d’équipe se rencontrent.

Dans l’armée française, les IDE militaires, appelés MITHA (Militaires Infirmiers et Techniciens des Hôpitaux des Armées), ont des missions variées : soins en hôpital militaire (HIA), soutien médical en opération extérieure (OPEX), prise en charge en situation d’urgence, accompagnement des unités et participation à la préparation opérationnelle.

Pour devenir infirmière militaire, tu as plusieurs solutions : passer le concours de l’EPPA (École du Personnel Paramédical des Armées), intégrer un IFSI « normal » puis t’engager, ou rejoindre la réserve. Ce métier demande des conditions précises : nationalité française, être bachelier, aptitude médicale et physique, disponibilité pour servir « en tout temps et tous lieux ».

Dans cet article, on reprend de manière claire les missions, la formation, les conditions d’engagement, le salaire, les particularités du métier et on termine avec le témoignage de Katarina, infirmière militaire.

Qu’est-ce qu’une infirmière militaire ou MITHA ?

Une infirmière MITHA est une IDE qui exerce au sein du Service de santé des armées. Tu restes une IDE comme dans le civil, mais tu as aussi un statut militaire : hiérarchie, uniforme, disponibilité opérationnelle, et des tâches qui peuvent t’emmener bien au-delà d’un service hospitalier classique.

Ton rôle est double : soigner les militaires et leurs familles, mais aussi participer au soutien médical des forces, en France comme en opérations extérieures. Tu fais donc partie intégrante de la chaîne opérationnelle, tout en travaillant selon les mêmes exigences de qualité et de sécurité que dans la fonction publique hospitalière.

Le rôle des MITHA

Les MITHA regroupent les infirmières, aides-soignants, manipulateurs radio, techniciens de laboratoire, etc., qui servent comme personnel paramédical des armées.

En tant qu’IDE MITHA, tu peux notamment :

• assurer des soins infirmiers en HIA (Hôpital d’instruction des armées) ;
• intervenir en soutien de terrain lors d’exercices ou de déploiements ;
• participer à des évacuations sanitaires ;
• travailler en autonomie dans un poste médical avancé ou une antenne médicale ;
• réaliser prévention, dépistage et suivi de la condition physique des militaires.

C’est une branche du métier infirmier où, en plus de la technique, tu dois faire preuve d’adaptation, aimer la cohésion d’équipe et la capacité à décider dans des environnements parfois instables ou isolés.

Les lieux d’exercice

Le métier ne se résume pas à un seul hôpital militaire : une IDE des armées peut évoluer dans des cadres très différents pendant sa carrière.

HIA ou Hôpitaux d’Instruction des Armées
Tu travailles au sein d’un hôpital militaire avec plateau technique complet, services spécialisés et patientèle mixte (militaires, familles, civils). L’organisation ressemble à celle d’un grand établissement de santé, avec en plus la culture militaire.

Régiments et bases
Tu rejoins une unité de l’Armée de terre, de l’Armée de l’air et de l’espace ou de la Marine nationale. Tu fais partie du quotidien des soldats, tu suis leur état de santé, tu participes aux entraînements et tu peux être projetée en opération.

Opérations extérieures (OPEX)
C’est l’une des spécificités du métier d’infirmier militaire : partir en opération extérieure plusieurs semaines ou mois pour soutenir les forces françaises à l’étranger. Tu peux y rencontrer des pathologies tropicales, des traumatismes de guerre, des situations d’urgence …

Écoles et centres médicaux interarmées
Tu accompagnes les élèves des écoles militaires et les personnels des bases : bilans, prévention, visite d’aptitude, éducation à la santé, suivi des blessures, soutien psychologique.

Quelles sont les missions d’une infirmière militaire ?

Le métier est particulièrement varié. Selon ton affectation, tu peux exercer en hôpital, en régiment, en école, en centre médical ou en opération extérieure. Tes missions mélangent soins techniques, prévention, soutien opérationnel et prise en charge en milieu isolé.

Prise en charge en HIA (Hôpitaux d’Instruction des Armées)

En HIA, tu exerces comme dans un hôpital civil, mais dans un cadre relevant du ministère des armées. Tu peux travailler dans des services très spécialisés : chirurgie, urgences, réanimation, infectiologie, médecine interne, orthopédie, etc.

Tes missions incluent :

• l’évaluation clinique et la surveillance des patients ;
• la coordination des soins avec l’équipe médicale ;
• l’éducation du patient et de sa famille ;
• la prise en charge de blessés revenant d’opérations extérieures ;
• la gestion de situations d’urgence.

Les hôpitaux militaires sont reconnus pour leur exigence technique et leur rôle dans le retour à l’emploi opérationnel des militaires.

Soutien médical en opérations extérieures (OPEX)

Comme tous les militaires, tu vas partir en OPEX.

En opération extérieure, tu peux :

• assurer le rôle de soignante de première ligne ;
• gérer des urgences vitales avec un plateau limité ;
• prendre en charge des infections ou pathologies tropicales ;
• apporter un soutien psychologique aux soldats ;
• tenir un poste médical avancé avec une petite équipe ;
• participer aux évacuations sanitaires (EVASAN) ;
• coopérer avec d’autres forces armées ou des acteurs civils.

C’est un environnement parfois difficile (chaleur, isolement, conditions de vie simples), où la capacité d’adaptation est vraiment importante.

Évacuation sanitaire et médecine en milieu isolé

Tu peux être déployée sur une île isolée, une base avancée, un bâtiment de la Marine, une zone désertique ou forestière. Tes missions :

• évaluer seule un blessé ou un malade ;
• stabiliser un patient avant évacuation ;
• pratiquer des soins urgents avec du matériel limité ;
• assurer une surveillance prolongée pendant une EVASAN ;
• maintenir un poste médical avec un effectif réduit.

Prévention, suivi et formation des militaires

En régiment ou en école, tu joues un rôle central en santé préventive :

• visites d’aptitude et bilans réguliers ;
• dépistage des risques (blessures, fatigue, stress, addictions) ;
• surveillance de la condition physique ;
• éducation à la santé et à la nutrition ;
• formation aux gestes de premiers secours et au sauvetage au combat ;
• accompagnement des blessés physiques et psychiques.

Comment devenir infirmière militaire ?

L’infirmière des armées appartient au corps des MITHA. Pour intégrer ce métier, tu peux :

• entrer directement à l’EPPA (L’école du personnel paramédical des armées ;
• passer par un IFSI civil et rejoindre ensuite le Service de Santé des Armées ;
• ou t’engager dans la réserve opérationnelle.

Dans tous les cas, il y a un véritable concours infirmier militaire ou un processus de sélection exigeant : dossier, inscription, épreuves sportives, entretien, visite médicale.

Quelles sont les conditions pour devenir infirmière militaire ?

Pour intégrer le Service de santé des armées, tu dois remplir plusieurs critères :

Âge

• Voie EPPA (concours direct) : avoir entre 17 et 23 ans au 1ᵉʳ janvier de l’année du concours.
• Recrutement après le diplôme : la limite d’âge est plus élevée et dépend du type de contrat et du grade visé.

Niveau d’études

• Être titulaire du baccalauréat (toutes séries) pour se présenter au concours EPPA ;
• ou détenir le diplôme d’État d’infirmier pour la voie « IDE civil qui s’engage ».

Nationalité

• Être de nationalité française.

Aptitude médicale

• Être déclarée apte par un médecin militaire (vision, audition, santé générale, absence de contre-indication majeure).

Condition physique

• Avoir une bonne condition physique : les épreuves sportives font partie de la sélection (course, renforcement musculaire, endurance).
• Pouvoir servir en contexte exigeant : chaleur, froid, port de charges, rythme opérationnel.

Casier judiciaire

• Présenter un bulletin compatible avec l’engagement dans la Défense.

Motivation et disponibilité

• Accepter le principe de servir en tout temps et en tout lieu, en France comme en opération extérieure.
• Assumer la possibilité d’être rappelée, y compris pendant une permission, en cas de besoin.

Quels sont les parcours pour devenir infirmière militaire ?

Il existe trois grandes voies pour intégrer le SSA en tant qu’IDE en uniforme. Chacune correspond à un type de projet et de profil.

Intégrer l’EPPA : s’engager avant d’être IDE

Cette voie s’adresse aux personnes qui souhaitent s’engager tôt, avec une vraie vocation pour le milieu militaire.

Le principe ?
Tu présentes ta candidature au concours de l’EPPA : c’est la porte d’entrée pour devenir élève infirmier sous statut militaire.

Sélection

• inscription au concours ;
• épreuve de français et de mathématiques ;
• tests sportifs ;
• entretien devant un jury ;
• visite médicale d’aptitude.

Formation (on y reviendra en détails plus loin)

Après l’admissibilité et l’admission :

• incorporation à l’EPPA ;
• formation militaire initiale (FMI) de quelques semaines (terrain, discipline, tir, vie en collectivité) ;
• scolarité en IFSI civil (plus de véritable IFSI militaire) : tu suis le programme infirmier classique, tout en restant élève militaire rémunéré ;
• stages en HIA, régiment, structures SSA et hôpitaux civils.

En fin de cursus, tu obtiens le DEI comme les autres étudiants et tu es affectée en fonction de ton classement.

Devenir IDE dans le civil puis s’engager comme MITHA

C’est la voie la plus fréquente : tu commences par travailler comme infirmière dans le système de santé civil, puis tu demandes à intégrer le SSA.

Principe

• Tu obtiens le diplôme d’État dans un IFSI civil ;
• tu constitues un dossier de candidat auprès du Service de santé des armées ;
• tu passes la visite médicale et, selon les besoins, des tests complémentaires.

Début de carrière

En général, tu commences en HIA :

• services de chirurgie, urgences, réanimation, médecine interne, etc.
• environnement très formateur, proche des grands hôpitaux publics.

Évolution possible

Après quelques années, tu peux demander :

• une mutation en régiment ou base aérienne ;
• un poste en centre médical des armées ;
• une affectation en école ou en unité embarquée ;
• des départs en OPEX, selon les besoins et ton expérience.

Découvrir le milieu via la réserve opérationnelle

La réserve permet de participer à la mission du SSA sans quitter ton poste civil.

Principe

• Tu es IDE en ville, en hôpital, en clinique ou en libéral ;
• tu signes un engagement de réserviste pour quelques jours par an.

Fonctionnement

• dossier de candidature et entretien ;
• aptitude médicale ;
• courte formation militaire ;
• engagement annuel modulable (souvent entre 5 et 30 jours).

Missions

• renfort en HIA ;
• appui à un régiment ou à une base ;
• participation à des exercices ;
• soutien sanitaire ponctuel sur le territoire national.

C’est une très bonne option pour tester la réalité du terrain militaire, confirmer ta vocation et, éventuellement, préparer un engagement ultérieur à temps plein.

Comment se déroule la formation d’infirmière militaire ?

La formation dépend de la voie choisie, mais, pour la filière EPPA, on retrouve plusieurs grandes étapes.

Incorporation et formation militaire initiale

La formation commence dès l’incorporation à l’EPPA, souvent début août.

Tu entres dans la vie militaire : uniforme, hiérarchie, règles de vie, esprit de corps. La formation militaire initiale (FMI) dure quelques semaines et te donne les bases du métier de soldat : discipline, cohésion, entraînement physique, maniement des armes, activités de terrain.

C’est une phase intense, qui soude la promotion et pose les fondations de ton futur engagement, en France comme en opération.

Cœur du cursus infirmier

Après la FMI, tu entres dans le cœur de la formation d’IDE. Les élèves de l’EPPA sont répartis dans des IFSI civils. Tu suis le même programme que les autres étudiants infirmiers : cours magistraux, travaux dirigés, stages cliniques, mémoire de fin d’études.

La différence : tu restes rattachée à l’EPPA, tu conserves ton statut de militaire et tu bénéficies d’un suivi spécifique, avec des modules complémentaires centrés sur la santé opérationnelle.

Stages en structures civiles et militaires

Les stages alternent entre :

• services hospitaliers civils (médecine, chirurgie, urgences, EHPAD, psychiatrie…) ;
• structures du SSA : HIA, centres médicaux des armées, éventuellement unités plus spécialisées.

Ces périodes de terrain te familiarisent très tôt avec la prise en charge des militaires, la médecine d’urgence, la logistique spécifique et la dimension opérationnelle du SSA.

Formation complémentaire après le diplôme

Une fois le DEI obtenu, tu suis encore des formations ciblées :

• médecine de terrain ;
• prise en charge en situation dégradée ;
• évacuation sanitaire ;
• adaptation à l’emploi militaire (fonctionnement de la chaîne de commandement, sécurité, procédures).

Ces modules préparent concrètement aux régiments, aux bases ou aux missions extérieures.

Affectation et début de carrière

À la fin de la formation, vient le moment de l’affectation. Elle est déterminée en grande partie par le classement de la promotion : les premiers choisissent leur poste en priorité (HIA, régiment, base, unité embarquée, etc.).

Ce premier choix conditionne les débuts de carrière, mais les possibilités d’évolution restent nombreuses : changement de structure, OPEX, formations complémentaires, spécialisation, cadre de santé, voire officier.

Quel est le salaire d’une infirmière militaire ?

Les montants varient selon le grade, l’ancienneté, le lieu d’exercice et les primes. Voici les grands repères.

Salaire de début de carrière

En début de carrière, une IDE des armées touche environ :

• 1 700 € nets par mois, avec deux week-ends travaillés.

Ce salaire est indicatif et peut évoluer légèrement selon l’affectation et les indemnités du moment.

Évolution selon les grades

Le traitement de base augmente avec :

• le grade (et les échelons) ;
• l’ancienneté ;
• certains postes à responsabilités.

Tu peux ainsi progresser, comme dans tout parcours militaire.

Indemnités et particularités

Une grande partie de la rémunération provient des indemnités :

• indemnité de sujétion spéciale ;
• majorations pour nuits, week-ends, jours fériés ;
• indemnités liées à la vie en caserne ou en base ;
• primes associées à certaines fonctions ou qualifications.

Les heures ou nuits « sup » ne sont généralement pas payées en plus : elles ouvrent droit à un repos compensateur.

Le temps de travail inclut :

• une disponibilité plus large qu’en civil (rappel possible) ;
• des horaires variables selon l’unité ;
• des périodes plus intenses avant ou pendant certains déploiements.

Différences entre hôpital des armées / régiment / OPEX

A l’hôpital

• salaire stable, proche de l’hôpital public,
• indemnités liées au rythme hospitalier,
• avantages du statut militaire en plus (logement possible, restauration, etc.).

En régiment ou base

• davantage d’indemnités liées à la vie militaire,
• rythme opérationnel plus marqué,
• participation à des exercices, manœuvres et préparations.

En OPEX

C’est là que la rémunération peut augmenter fortement grâce à :

• prime d’opération extérieure ;
• indemnités de conditions difficiles ;
• prime d’éloignement ;
• primes de risque éventuelles.

Une mission de 3 à 4 mois peut représenter plusieurs milliers d’euros supplémentaires, selon la zone et le type de déploiement.

Témoignage de Katarina, infirmière militaire

Katarina est infirmière au sein du Service de santé des armées depuis plusieurs années. Elle partage ici son parcours, ses motivations et son regard sur ce métier très particulier.

Si tu souhaites la suivre sur Instagram, tu peux retrouver son compte : @ide_mitha.

Raconte-nous ton parcours professionnel

« Je m’appelle Katarina et je suis infirmière militaire depuis 7 ans maintenant. J’ai été diplômée dans le civil tout en sachant depuis toujours que je m’engagerai dans l’armée. Diplômée un 25 juillet, j’ai pris mon poste le 11 août qui suivait.

J’ai commencé dans un service de chirurgie avec 6 spécialités (thoracique, viscérale, vasculaire, ORL, ophtalmologie et neurochirurgie). Service que je ne regrette absolument pas et qui a été plus que formateur !

Au bout de 4 ans place à une demande de changement de service.

C’est parti, direction le service d’accueil des urgences ! Service qui était mon projet professionnel depuis toujours. Je voulais néanmoins commencer à travailler dans un service conventionnel pour me rendre compte de la charge de travail et voir l’organisation avant de travailler dans un service tel que les urgences. Sans aucun regret, maintenant j’ai une expérience assez complète en chirurgie (nous avions des hébergements d’orthopédie et de plastique).

En tant qu’infirmière militaire ce parcours est un plus selon moi sachant que nous partons en opération extérieure. »

Pourquoi devenir infirmière militaire ?

« Depuis toute petite je savais que je m’engagerai dans l’armée. La décision de rentrer dans le SSA (Service Santé des Armées) s’est fait nettement plus tard. Un drame dans ma famille m’a permis de découvrir cette spécialité et j’ai par la suite décidé de redonner aux autres ce que les personnels paramédicaux nous avaient apportés à ce moment-là, en devenant infirmière. »

Infirmière militaire : le sujet des OPEX

Le fait de pouvoir partir en OPEX, (OPération EXérieure) est également un motif qui pousse les futurs MITHA à s’engager dans l’armée.

Aurélie, infirmière militaire, témoigne :

« On choisit le métier d’infirmière militaire pour les OPEX. Cinq mois après être sortie d’école, j’ai fait une mission de courte durée de quatre mois au Gabon. Le centre médical interarmé de Libreville est sur un camp de l’armée de Terre. J’ai fait beaucoup de soins dermatologiques, de quelques cas de paludisme, des soins aux familles de militaires et aux gabonais qui travaillent sur le camp. »

Quels sont les avantages du métier d’infirmière militaire ?

« Ce que je préfère en tant que MITHA, c’est la relation et la cohésion qui règne entre nous. Elle est nettement plus importante que dans le civil.  La relation entre le personnel paramédical et médical est beaucoup plus présente. La possibilité de partir en mission est également un aspect de mon métier que j’affectionne. Les différents lieux d’exercice sont aussi un point positif en plus.

Le meilleur souvenir jusqu’à maintenant, est ma mission en poste isolée de 2 mois sur une île non habitée. »

Quels sont les inconvénients du métier MITHA ?

« Comme dans tous métiers, il y a des points positifs mais également des inconvénients. Celui que peu de gens savent est celui concernant les jours ou nuits « sup ». Contrairement au public, nous ne sommes pas payés en plus, nous avons simplement un repos compensatoire.

De plus, en tant que militaire, nous sommes amenés à servir en tout temps et tous lieux. C’est-à-dire qu’à tout moment, même pendant nos permissions, nous pouvons être rappelés. Et comme nous sommes militaires, nous ne sommes pas sensés dire non. »

Quels conseils donnerais-tu pour devenir infirmière militaire ?

« Si je devais donner un conseil à ceux qui veulent devenir MITHA : FONCEZ !

Même si vous n’êtes pas sûres, tentez votre chance et donnez-vous à fond !

Être MITHA est une expérience unique et qui nous apprend beaucoup, tant sur le plan professionnel que personnel ! »

Si tu souhaites suivre Katarina sur Instagram, n’hésites pas à t’abonner à son compte @ide_mitha !

Foire aux questions

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Rédigé par Charlotte Kerbrat