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Quel avenir pour le métier d’infirmière après la réforme de 2025 ?

Le 10 Juillet 2025

Auteur : Pascaline   Éditeur : Charlotte K

Quel avenir pour le métier d’infirmière après la réforme de 2025 ?

2025 marque un tournant pour la profession infirmière. Un tournant concrétisé avec la nouvelle loi votée le 19 juin dernier. Notre partenaire, les JDI, fondé par Maryana Nobre, est au contact permanent du terrain, des ressentis et des besoins des professionnelles. Et ce, grâce à l’organisation et à l’animation des journées dédiées aux infirmiers. Nous avons décidé de renforcer encore ce partenariat en 2025 car nous partageons des valeurs communes d’écoute, d’accompagnement et de valorisation de la profession IDE. Le but est d’être au plus près des infirmiers de part nos missions pour pouvoir aussi porter leur voix.

C’est donc tout naturellement vers Maryana que nous nous sommes tournées pour confronter nos avis et nos espoirs suite à cette nouvelle loi.

Une loi qui pourrait changer la donne pour les infirmiers

Promulguée le 27 juin 2025, la loi n°2025‑581 marque un tournant historique pour la profession infirmière. Votée à l’unanimité à l’Assemblée nationale puis au Sénat, elle vient inscrire dans le Code de la santé publique le rôle propre des infirmiers, en affirmant leur place comme acteurs de premier recours dans le système de santé.

Pour la première fois, plusieurs missions socles sont définies : soins curatifs, préventifs, palliatifs, relationnels, coordination, formation et recherche.

Parmi les grandes avancées concrètes :

  • Reconnaissance du rôle propre : la consultation infirmière et le diagnostic infirmier sont désormais inscrits dans la loi, avec un cadre clair.
  • Prescription élargie : les infirmiers pourront prescrire, de façon autonome, certains médicaments, dispositifs médicaux ou examens, via une liste fixée par arrêté ministériel.
  • Accès direct expérimental : dans cinq départements pilotes et pour une durée de trois ans, les patients pourront consulter directement un infirmier sans passer par un médecin.
  • Reconnaissance des spécialisations : le texte confère une légitimité légale aux fonctions d’infirmier scolaire, coordonnateur en EHPAD, et renforce la reconnaissance des spécialités comme les IPA, IADE, IBODE ou IPDE, désormais associées à un niveau master.

La loi entre en vigueur dès sa publication, avec des décrets d’application attendus pour l’été 2025 et une mise en œuvre progressive courant 2026.

Tu peux découvrir l’article sur le site de l’Ordre juste ici: La loi du 27 juin 2025 : une reconnaissance législative majeure pour la profession infirmière

Qu’est-ce que cela veut dire exactement pour les infirmières ?

Avec cette nouvelle loi, le métier d’infirmière entre dans une phase de transformation.

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D’abord sur le plan de la formation initiale.

Des changements profonds sont attendus. Les référentiels devront intégrer officiellement des compétences déjà pratiquées sur le terrain, comme la consultation, le diagnostic infirmier ou la prescription encadrée. Cela suppose un renforcement de l’universitarisation, avec des formations plus théoriques, une meilleure articulation avec les sciences humaines et les politiques de santé, ainsi qu’un accent mis sur la coordination des soins.

Cette évolution pourrait contribuer à mieux préparer les futures IDE aux réalités actuelles du terrain. Mais elle nécessitera du temps, des moyens et une volonté politique ferme. On va suivre ça de près.

Du côté des spécialisations

La loi apporte plus de clarté et de reconnaissance. Les fonctions d’infirmière scolaire, coordonnatrice en EHPAD, ou encore IPA, IADE, IBODE, IPDE, sont désormais encadrées et mieux identifiées dans les textes. Cela ouvre la voie à des parcours vers l’exercice en libéral notamment pour les puéricultrices.

La loi change également la donne en matière d’autonomie professionnelle.

Le fait que les infirmières puissent faire des consultations, poser un diagnostic infirmier ou prescrire certains dispositifs ou examens renforce leur rôle de premier recours dans le parcours de soins. Cette autonomie, déjà exercée dans de nombreuses situations de terrain, obtient enfin un cadre légal Cela sécurise les pratiques, renforce la responsabilité et offre une nouvelle légitimité auprès des autres professionnels de santé.

Enfin, cette réforme vise à améliorer la mobilité et l’attractivité du métier, notamment dans les zones sous-dotées. Elle pourrait encourager de nouvelles installations en libéral, dans des maisons de santé ou dans des structures de coordination.

Encore faut-il que ces mesures soient suivies d’actes, avec des financements, un accompagnement terrain, et une mise en œuvre rapide et cohérente. On va bien sûr suivre tout ça.

Une profession en mutation : le regard de Maryana Nobre

Une vision partagée au service des infirmières

« Depuis plus de trois ans, nous avons noué un partenariat solide avec Charlotte K et son équipe, dans une démarche complémentaire : parler de notre profession, donner la parole aux soignants, et accompagner les infirmières dans les grandes mutations de leur métier.

Avec les Journées des Infirmiers (JDI), que j’ai fondées, notre mission est claire : observer, anticiper et co-construire l’avenir de la profession. Ce que nous proposons, c’est un espace bienveillant, connecté au terrain, où chaque infirmière peut s’exprimer, être écoutée et se projeter.

Et 2025 ? Je dirais que c’est l’année infirmière !

Après tant d’années d’immobilisme et d’attente, les lignes bougent enfin. Face à la crise démographique médicale, des évolutions attendues depuis longtemps s’amorcent. Nous sommes la seule profession de santé sans aucune zone blanche, la plus nombreuse et présente dans tous les secteurs de la société française. Il est temps pour les infirmières de devenir pleinement actrices de leur futur professionnel, de démontrer l’importance de leur place dans le système de santé et d’obtenir enfin reconnaissance et valorisation.

La loi infirmière, tout juste votée, arrive à un moment stratégique. Elle fait écho à de nombreux échanges que nous avons eus lors des JDI partout en France : en conférences, en ateliers, mais aussi dans les moments informels, avec les IDE, les ESI, les formateurs, les partenaires.

Aujourd’hui, nous prenons la parole ensemble, avec un regard lucide, engagé et constructif. »

La réforme 2025 redessine plusieurs axes majeurs :

1. Refonte du référentiel de formation


« Ce chantier, attendu depuis longtemps, entre enfin en phase de finalisation. Le numérique en santé, devenu incontournable depuis la crise COVID, n’était que peu évoqué dans l’ancien référentiel. L’actualisation est donc plus que nécessaire.

La question de la durée des études (3 ou 4 ans comme chez nos voisins belges) et de l’universitarisation intégrale soulève encore des débats, liés aux spécificités du modèle français. Mais en confrontant notre système à celui d’autres pays européens ou américains, on mesure combien l’autonomie, la reconnaissance et l’efficience des infirmiers sont liées à la structure même du système de santé propre à chaque pays. »

2. Reconnaissance accrue des IPA et ouverture à de nouvelles missions


« Mise en place en 2018, la fonction d’IPA peine encore à trouver sa place, autant auprès des professionnels que du grand public. Il y a eu des débats sur le fond de la formation, sur le positionnement. Pourtant, il n’y a pas lieu à polémique : il y a urgence à reconnaître que l’évolution de la profession est vitale pour répondre aux enjeux de santé publique.

Depuis la création des JDI, la place des IPA dans les conférences est devenue incontournable. Nos chers collègues ont tout notre soutien. »

3. Plan national pour l’attractivité du métier


« Ce plan comprend des mesures sur la rémunération, la qualité de vie au travail, et une meilleure coordination entre la ville et l’hôpital.

Sur le papier, c’est très ambitieux. Mais tout dépendra des décrets, des financements et surtout de l’implication réelle des acteurs. Les formateurs devront s’adapter rapidement, les IDE devront monter en compétences, et il faudra éviter que ces réformes ne creusent davantage les inégalités territoriales.

Je salue particulièrement les avancées sur la reconnaissance de la pénibilité du métier : rappelons qu’une infirmière perd en moyenne sept années d’espérance de vie… C’est énorme.

Je veux aussi souligner deux urgences spécifiques : la reconnaissance juridique et financière des actes réalisés par les IDEL (comme le constat de décès ou la vaccination), et une meilleure équité avec les autres professionnels de santé libéraux. »

Et chez Charlotte K, que pense-t-on de tout ça ?

Charlotte, comment les infirmières que tu accompagnes perçoivent-elles l’évolution de leur métier ?

« Même si notre métier traverse une véritable crise identitaire (usure professionnelle, fuite du métier, etc…), je travaille depuis 5 ans maintenant à mettre en lumière les évolutions de carrière possibles au sein de notre métier.

Il y a comme un cercle vertueux qui se met en place lorsque des IDE qui étaient autrefois épuisées par leur métier, retrouvent du goût en exerçant dans une autre structure par exemple.

Il y a encore énormément de travail mais nous essayons de mettre en valeur les parcours d’évolution de carrière au sein du métier (management en santé, recherche clinique, etc…) pour que les IDE qui le souhaitent puissent avoir un parcours qui leur ressemble tout en restant dans leur domaine. »

Est-ce que tu observes de nouvelles aspirations, de nouvelles attentes dans les bilans de compétences ? 

« D’un côté, j’observe des IDE qui souhaiteraient un meilleur équilibre de vie (profiter des leurs proches, gagner moins mais être moins fatiguée/stressée au travail…).

D’un autre côté, j’observe des IDE qui souhaitent faire valoir leur diplôme, leur expérience mais avoir plus de reconnaissance au travail.

Le tout est que chaque IDE soit informé de toutes les évolutions de carrière qui s’offrent à lui et ait des billes pour parvenir à avoir une carrière sans trop d’embuches (financements, accès aux formations). »

Au regard de toutes les réactions des IDE de la communauté par mail ou sur les réseaux sociaux, qu’as-tu envie de leur dire ?

« Il est normal et totalement sain, professionnellement parlant, de vouloir changer ou de vouloir évoluer !

Beaucoup d’IDE lorsqu’elles me parlent commencent leur phrase par “bon je sais je suis complètement instable : j’ai été dans tel, tel et tel service puis j’ai encore changé et maintenant je suis dans tel service.”

Alors que je trouve cela d’une grande richesse professionnelle d’avoir des expériences variées et de ne pas “stagner” au même endroit si cela ne nous convient plus. »

Que penses-tu de cette nouvelle loi ? Est-ce qu’elle répond, selon toi, aux besoins réels des IDE ?

« Je pense qu’il faut rester à la fois optimiste vis-à-vis de cette nouvelle loi mais aussi attentif à la suite car tout demande à être précisé : il faudra être vigilant et se tenir informé.

Je trouve que toute avancée, quelle qu’elle soit, est toujours bonne à prendre ; il ne faut pas critiquer trop vite mais suivre de près les précisions qui vont être définies au cours des prochains mois.  

Les infirmières que nous accompagnons sont globalement assez peu optimistes. Elles ont connu la crise sanitaire du covid et les promesses qui ont suivi mais malheureusement la réalité de l’application de ces promesses sur le terrain n’a pas été à la hauteur de leurs attentes et de leurs sacrifices lors de cette crise sanitaire.

Donc il est assez normal qu’elles soient à ce jour méfiantes et dans l’attente, non pas de texte de loi votés mais de changements concrets dans leur travail, au quotidien. »  

Vois-tu cela comme une avancée ou comme une proposition encore trop éloignée du terrain ?

« Ces mesures prennent en compte les besoins du terrain, on ne peut pas le nier.

En revanche, le but premier de cette nouvelle loi est de répondre aux défis de l’accès aux soins, du vieillissement de la population et de la démographie médicale.

Le but premier n’est donc pas de sauver notre profession qui souffre. La santé des français est en danger, certes. Les déserts médicaux sont bien réels, cela est vrai également.

Mais n’oublions pas que le métier d’infirmière est également en crise et la santé des soignants ne doit pas être une option mais un but premier. On ne peut pas prendre soin des gens quand on souffre soi-même. »

Quelles mesures t’ont interpellées dans cette réforme ? Et lesquelles te semblent poser question ?

« La reconnaissance de la consultation et du diagnostic infirmier, affirmant la capacité des infirmiers à conduire un raisonnement clinique autonome me semble être une avancée majeure pour notre profession qui ne demandait qu’à être réellement légiférée dans ce domaine.

La reconnaissance explicite de la science infirmière et de la pratique avancée, (notamment pour les spécialités IADE, IBODE et IPDE) sont très attendues et ce depuis de nombreuses années par les professionnels déjà formés mais aussi par les IDE qui souhaitent évoluer au sein de leur métier mais que ces spécialités ne font pas rêver faute d’attractivité et de reconnaissance. 

La notion de valorisation financière n’est pas encore précisée. N’oublions pas que suite au ségur de la santé, beaucoup d’infirmières se sont sentis lésées (les IDE qui travaillent dans le privé, les libéraux…) »

À quoi devrait ressembler, selon toi, le métier d’infirmière demain pour qu’il soit plus épanouissant ?

« Une infirmière doit pouvoir choisir la carrière qui lui ressemble en fonction de ses besoins et des besoins du territoire.

Si une IDE souhaite exercer directement après son DE dans le même service pendant 10 ans, grand bien lui fasse. En revanche, si une IDE ressent le besoin professionnel de changer, de découvrir, de se former, de faire de la recherche ou du management, elle doit pouvoir y accéder sans embûche. »

Qu’est-ce que tu souhaiterais voir évoluer en priorité ?

« Les responsables formations et RH au sein des établissements de santé doivent être recrutés pour leurs capacités d’écoute et de compréhension.

Un soignant doit pouvoir évoluer ne serait-ce qu’au sein de son établissement, en fonction de ses compétences professionnelles, ses besoins et ses envies, sans être bridé. Une infirmière qui souhaite évoluer au sein de sa profession et avoir plus de responsabilités doit pouvoir le faire facilement.

Elle doit pouvoir accéder à des informations et des financements clairs et accessibles pour ce faire. »

Si tu pouvais faire passer un message aux décideurs, quel serait-il ?

« La santé des soignants devrait être une priorité absolue avant même la santé des français. » 

« Pour savoir comment répondre aux défis de l’accès aux soins, du vieillissement de la population et de la démographie médicale, il faut à tout prix venir en immersion dans nos services hospitaliers. Une vraie immersion sans journaliste, costume et serrage de mains mais mettre une blouse et se mettre une journée entière dans la peau d’une infirmière. »

Les voix du terrain : paroles d’infirmières

Suite à cette nouvelle loi, nous avons interrogé les infirmières de la communauté Charlotte K pour entendre et comprendre leur ressenti et leurs interrogations. Quotidiennement, nous discutons avec des centaines, des milliers d’IDE que ce soit via la newsletter (es-tu abonnée ?), Instagram, Facebook ou par mail.

Les avis sont assez mitigés.

Il y a des points positifs

Certaines y voient une réelle avancée pour la profession, une « véritable révolution », une respiration et enfin un métier qui évolue pour correspondre aux réalités du terrain.

La reconnaissance du niveau master pour les spécialités est saluée, de même que l’intérêt des pouvoirs publics porté à la profession.

Les IDEL notent le gain de temps que cela va représenter pour elles de ne pas courir après des prescriptions, notamment pour la réfection des pansements.

Les infirmières puéricultrices saluent vraie reconnaissance du métier de puer, la possibilité de consultation et donc une vraie chance pour les parents d’être accompagnés par une IPDE.

Et des points plus négatifs

Le premier point qui revient dans nos échanges est celui du salaire : quid de la rémunération ? Si les IDE ont plus de responsabilités, il faut que cela se traduise concrètement sur la fiche de paie.

D’autres s’inquiètent de mesures prises pour palier le manque de médecin et qui viendraient alourdir le quotidien déjà bien chargé des infirmières, en libéral notamment.

Il est aussi question de la formation : Comment prendre ces responsabilités sans être formée ? Et puisqu’on parle formation, ces nouvelles compétences vont-elles être ajoutées aux études déjà très denses ou nécessiter un ajout de formation, de mois supplémentaires ou de DU spécifiques ?

Enfin les infirmières parlent « du fond du problème » à savoir le manque de personnel médical et paramédical.

L’avenir du métier d’infirmière dépendra de la manière dont cette loi sera mise en œuvre. Si les promesses sont tenues, si les financements suivent, alors elle peut représenter une véritable opportunité pour redonner sens, reconnaissance et perspectives à toute une profession.

Chez Charlotte K comme aux JDI, nous continuerons à faire entendre la voix des infirmières, à les écouter et à co-construire cette évolution avec toute la communauté.

Foire aux questions

Concrètement que va changer la nouvelle loi n°2025-581 pour les infirmières ?

La loi n°2025-581 promulguée le 27 juin 2025 redéfinit officiellement le rôle des infirmières dans le Code de la santé publique. Elle reconnaît leur capacité à réaliser des consultations, poser un diagnostic infirmier et prescrire certains dispositifs ou examens, avec un cadre légal précis. Elle encadre aussi plusieurs spécialisations (infirmière scolaire, IPA, etc.) et renforce leur niveau de formation, désormais aligné sur un niveau master pour certaines fonctions. Enfin, une expérimentation dans cinq départements permettra aux patients de consulter directement un infirmier sans passer par un médecin. Ces avancées visent à donner plus d’autonomie, de reconnaissance et de responsabilités aux infirmières.

Cette loi prévoit-elle la revalorisation des salaires pour les infirmières ?

Non, la loi n°2025-581 ne prévoit pas directement de revalorisation salariale. Elle redéfinit le périmètre du métier, renforce l’autonomie des infirmières et encadre de nouvelles missions, mais sans aborder la question des rémunérations. Ce point, pourtant central dans les attentes de la profession, devra faire l’objet de négociations spécifiques et de mesures complémentaires pour être réellement à la hauteur des responsabilités accrues.

Je cite cependant le communiqué de presse de l’ONI : « La loi prévoit explicitement l’ouverture de négociations conventionnelles pour adapter la rémunération aux nouvelles compétences, à la pénibilité du métier et à la diversité des lieux d’exercice. 

→ Cette disposition a valeur de principe législatif mais ne crée pas de droit individuel à revalorisation. Elle constitue néanmoins une base solide pour les discussions à venir avec l’Assurance maladie. »

Affaire à suivre

Grâce à la loi n°2025-581 relative à la profession d’infirmier, les infirmières spécialisées pourront-elles s’installer en libéral ?

Oui, cette loi ouvre la voie à une reconnaissance plus claire des spécialisations infirmières, notamment pour les infirmières puéricultrices (IPDE), les infirmiers en pratique avancée (IPA), les infirmiers anesthésistes (IADE), ou les infirmiers de bloc opératoire (IBODE). En renforçant le cadre légal de ces fonctions et en les associant à un niveau de formation master, elle facilite la possibilité, pour certaines d’entre elles, d’exercer en libéral. C’est notamment le cas des IPDE, qui pourront, à terme, proposer des consultations de puériculture en libéral, sous réserve des modalités prévues par les décrets d’application (que nous attendons avec impatience :))

Ce format te plait et t’inspire ?

Je t’invite à découvrir notre dernier article : Job Partum, un bilan de compétences pour les mamans. Le parcours passionnant d’une infirmière qui a trouvé une nouvelle voie.

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2 Commentaires

  1. cecile poulain

    COMME TOUJOURS DES EVOLUTIONS MAIS PAS DE FINANCEMENT PREVU ENCORE ET TOUJOURS BRISE LA PROFESSION EN FAISANT DES IDE PRIVES OU NON IDEL OU HOSPI DES IDE DE 2ND ZONE UN FOSSE ENTRE LES NOUVELLES FORMEES ET LES ANCIENNES A QUI AUCUNE RECONNAISSANCE SALARIALE OU DE NIVEAU
    SUREMENT DANS UN MONDE IDEAL UNE BELLE AVANCEE POUR LES FUTURS IDE SURTOUT IDEL ET HOSPI LES AUTRES COMME D HAB IRONT DE FAIRE PEINDRE !

    Réponse
  2. Chiren Nathalie

    Loi intéressante mais il faut que cela suivent sur le terrain. Top pour les spécialités, enfin 1 reconnaissance. Toujours pas d’évolution au niveau salaire.

    Réponse

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